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Hilinews Hiliup

Vive L'Eco-Conception !
Numérique Responsable

octobre 20, 2025

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Bonne nouvelle ! En France, nous sommes 85 % à vouloir réduire l’impact environnemental du numérique. Mais que se cache-t-il vraiment derrière nos écrans ? Plongeons ensemble, là où l’éco-conception repense le numérique à la source.

Tout se passe en amont, pendant la création, le développement, avant qu’on en fasse « bon usage ». D’abord, un constat: le numérique s’éveille tout juste, alors que d’autres secteurs d’activité ont pris beaucoup d’avance, en matière d’éco-responsabilité.
Il faut dire que le cas n’est pas simple et qu’il évolue toujours dans une dualité. Le numérique ? Moins on le voit, plus il pollue !

Le modèle économique des principaux acteurs ? Basé sur des flux de données en continu où les principes d’addiction et sur-consommation sont intégrés dès la conception.
N’oublions pas que chaque flux compte dans le circuit de la pollution (notamment les mouvements massifs traités par les méga algorithmes).
Et pourtant le numérique représente un enjeu capital en termes d’impact écologique et humain ! Nous sommes 5,5 milliards connectés. Autant dire que chaque coup compte en matière d’éco-conception.

En pratique, les ingrédients de l’Eco-conception:

  1. Réemploi et recyclage
  2. Bons usages au quotidien
  3. Formation des équipes
  4. Optimisation des techniques pour réduire le poids des données et simplifier les parcours (compression, code,stockage, flux…)
  5. La conception sur une base de fonctions essentielles à l’expérience utilisateur réussie, doit être le guide suprême.

Et l’affaire n’est pas aisée, car pour créer un outil numérique, prenons le cas d’une application mobile, on a besoin de “briques” (de façon schématique) pour construire. Aujourd’hui, chez les fournisseurs de développeurs, il y a beaucoup de “préfabriqués” disponibles à bon prix (voire gratuits) mais programmés pour transmettre les données des utilisateurs à l’extérieur. Sans qu’on s’en rende compte, quand on utilise, on pollue. Si en tant que concepteur, on veut faire soit même ses briques “éco-responsables”, sur mesures, cela va représenter un investissement beaucoup plus important (parfois impossible à soutenir).

La notion du dilemme est omniprésente dans le domaine de l’éco-conception et sans cesse il faut composer. Le moyen de trouver les meilleures solutions ? Oser transformer profondément la culture d’entreprise pour intégrer l’ADN du développement durable au cœur de la conception numérique.

Non seulement il faut impliquer à tous les niveaux mais surtout motiver tous les acteurs qui souvent ne sont pas informés, formés, et pour qui le principe est vu comme une contrainte. Il est essentiel de les inscrire dans un projet et de les intégrer à l’ensemble des opérations. Depuis l’idée, le design (ensemble du projet), le développement, le contrôle, les évaluations et l’amélioration continue. En voici les principaux leviers :

  • Développement selon ce qui est Utile, Utilisé, Utilisable.
  • Limitation des flux, par la collecte de données strictement nécessaires pour assurer le fonctionnement.
  • Optimisation continue du code, piloté par les tests.
  • Assurance de la compétence technique à chaque niveau du projet.
  • Stockage responsable.
  • Intégration des mécanismes permettant de supprimer facilement les données.

L’éco-conception est en fait une somme de défis à relever et surtout à tenir. D’autant que la mise en avant des produits reste trop souvent guidée par la prouesse technique, non par l’impact écologique.

Autre bonne nouvelle : on n’est pas seuls pour y arriver. Des acteurs engagés offrent des ressources pour comprendre, débattre, agir. Outils, repères, éclairages : tout pour concevoir plus sobre mais aussi pour voir l’envers de l’éco-conception numérique :


L’INR (Institut du Numérique Responsable), association qui accompagne les porteurs de projets tout autant que les acteurs. Par des informations, une sensibilisation et une certification.

Le Collectif Green IT, association qui depuis 2004, travaille globalement à un avenir numérique alternatif et responsable, à l’origine des démarches de sobriété numérique, écoconception de service numérique, slow.tech, low tech…

The Shift Project, groupe de réflexion (think tank) français qui œuvre pour une économie libérée de la dépendance aux énergies fossiles et promeut la transition vers un modèle bas carbone.
Dernier rapport sur l’IA, 2025.

L’ADEME : ou Agence de la transition écologique, organisme public qui aide l’État, les entreprises et les citoyens à mettre en place des actions pour protéger l’environnement et réduire l’impact énergétique.

Greentech : Le Réseau national des incubateurs Greentech, soutenu par le ministère de la Transition écologique, aide les start-up à développer des innovations durables. Un tremplin pour éco-concevoir dès les premiers pas.

Tout le monde entre en jeu : Concepteurs, utilisateurs. Chacun de nos choix compte. Soutenir un service éco-conçu, c’est donner de la force à ceux qui innovent autrement. Parce qu’au fond, l’éco-conception n’a de sens que si elle devient une co-création. C’est là que se joue le futur du numérique.

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